Le sport peut sauver des vies

Le rôle joué par les villes afin de promouvoir des sociétés actives et saines a été au cœur des échanges de l’édition 2021 du Sommet “Smart Cities and Sport” qui se tient actuellement à Copenhague, Danemark.

​Cet événement annuel, une initiative de l’Union mondiale des villes olympiques, s’adresse aux représentants des agglomérations et des régions du monde entier désireuses d’élaborer des stratégies intelligentes associant sport et villes.

“Ce sommet est l’occasion de présenter le rôle que les villes, et les villes olympiques notamment, peuvent jouer pour promouvoir un mode de vie sain et actif”, a expliqué le président du CIO, Thomas Bach, dans son discours liminaire prononcé lors de la conférence. “Les villes sont également en première ligne lorsqu’il s’agit de reconstruire, dans un monde post-pandémie, une société plus centrée sur l’humain et plus inclusive.”

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’activité physique présente des bienfaits non négligeables pour le cœur, le corps et l’esprit. Elle aide à se protéger contre les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer, et contribue également à prévenir la dépression et l’anxiété. Elle améliore aussi la réflexion, l’apprentissage et le bien-être général. Et pourtant, un adulte sur quatre au niveau mondial n’atteint pas les niveaux d’activité physique recommandés.

“Cela va à l’encontre de tout ce que nous avons appris au cours de cette pandémie, à savoir que le sport peut sauver des vies”, a rappelé le président Thomas Bach.

Dans son allocution, le président du CIO a souligné le rôle important que jouent les villes dans la reprise post-pandémie : “Même lorsque nous aurons surmonté cette crise sanitaire, nous devrons faire face aux lourdes conséquences qu’elle aura sur les plans social, financier, économique et politique”, a-t-il précisé.

Et de poursuivre : “Les villes sont en première ligne dans ce monde post-pandémie. Car c’est dans les grands centres urbains que ces conséquences ont le plus d’impact sur nos vies et nos communautés. Le CIO et la communauté olympique tout entière sont prêts à apporter leur pierre à l’édifice. Les villes sont une fois de plus un partenaire privilégié dans ce domaine, car l’édification d’un monde post-pandémie est en fin de compte une affaire de personnes et doit se faire au niveau communautaire.”

La promotion d’une société saine par le sport est au cœur de la vision du CIO, laquelle consiste à “bâtir un monde meilleur grâce au sport”, et fait partie intégrante du travail de l’organisation. La feuille de route stratégique du Comité, l’Agenda olympique 2020+5, met l’accent sur le rôle du sport en tant que “partenaire important” pour atteindre les Objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies.

La pratique accrue d’une activité physique s’inscrit également dans le cadre de l’héritage laissé par les Jeux Olympiques à leurs hôtes. Également présente au Sommet, la directrice de Paris 2024 responsable de l’impact et de l’héritage, Marie Barsacq, a expliqué lors de son intervention que l’objectif des Jeux était de faire bouger davantage la France et de réveiller l’athlète qui sommeillait en chaque Français et chaque Française. L’une des initiatives phares de Paris 2024 vise à introduire 30 minutes d’activité physique quotidienne dans les établissements scolaires français. Cinq mille écoles ont déjà rejoint le programme.

L’initiative Smart Cities & Sport a été lancée en 2014 par le groupe constitué des anciennes et futures villes hôtes des Jeux Olympiques. Ce réseau est désormais ouvert à toutes les villes désireuses d’utiliser le sport comme vecteur de croissance et de développement.

Pour plus d’informations : www.olympics.com